Je te récite l’encens de nos sens
Peu me chaut
que les cieux trépignent de colère,
qu’il neige ou qu’il vente,
car
j’attends en la nuit blafarde
le quatrain de ton pas,
mon Exquise,
sur le pavé de Paris.
La cloche de l’église Saint-Sulpice
égrène les heures,
je me souviens
de l’hymne de ta splendeur,
je vais alors dans notre armoire,
je respire le parfum de tes jupes,
et le musc entêtant
de tes corsages de soie.
Sens-tu comme
mes seins appellent tes seins,
comme ma chair
appelle ta chair ?
Tes pas résonnent maintenant
dessus les degrés de notre escalier,
pantelante, je vais à ta rencontre,
et par le pouvoir de mon amour,
je te récite, à genoux,
ô ma madone d’éternité,
l’encens de nos sens, et
le lys de la Douceur.
J’attends en la nuit blafarde
le quatrain de ton pas,
mon Exquise,
sur le pavé de Paris.
Sophie Rivière
Peu me chaut
que les cieux trépignent de colère,
qu’il neige ou qu’il vente,
car
j’attends en la nuit blafarde
le quatrain de ton pas,
mon Exquise,
sur le pavé de Paris.
La cloche de l’église Saint-Sulpice
égrène les heures,
je me souviens
de l’hymne de ta splendeur,
je vais alors dans notre armoire,
je respire le parfum de tes jupes,
et le musc entêtant
de tes corsages de soie.
Sens-tu comme
mes seins appellent tes seins,
comme ma chair
appelle ta chair ?
Tes pas résonnent maintenant
dessus les degrés de notre escalier,
pantelante, je vais à ta rencontre,
et par le pouvoir de mon amour,
je te récite, à genoux,
ô ma madone d’éternité,
l’encens de nos sens, et
le lys de la Douceur.
J’attends en la nuit blafarde
le quatrain de ton pas,
mon Exquise,
sur le pavé de Paris.
Sophie Rivière
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